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L’intention initiale du colonel Rollet, était de faire financer la réalisation du monument uniquement par les légionnaires d’active, sans aucun apport extérieur, en lançant une souscription dans toutes les unités. Il s’agissait de prélever à la base une journée de solde à tous les cadres et légionnaires en service.
Le commandement ne lui accorda pas l’autorisation de procéder à ce «prélèvement automatique». Suivant les recommandations de ce même commandement, il fut contraint de constituer un « Comité civil de souscription » : « Aux morts de la Légion », composé d’anciens légionnaires et chargé de prélever les fonds.
Ces fonds furent donc constitués par le versement, comme prévu, d’une journée de la solde de chaque légionnaire d’active et par les bénéfices des tournées effectuées en Algérie par l’orchestre à cordes du 1°Etranger, dirigé alors par monsieur Akka.
Les fonds ainsi collectés suffirent à couvrir les frais de construction.
Les dépenses engagées pour l’organisation de la cérémonie d’inauguration furent couvertes par les dons des « anciens » et « amis » de la légion.
Souvenir affectueux.
La forme particulière du monument est à l’origine d’une pratique consistant à le désigner de manière imagée :
Initialement à Sidi Bel Abbés, les « anciens » le surnommaient « l’encrier ».
Depuis son installation à Aubagne, c’est le terme de « Boule » qui prévaut.
Appellation surtout utilisée par le personnel en service à la « Maison Mère », COMLE et 1°RE.
Néanmoins, il est fréquent que, dans les autres unités de la légion étrangère, les personnels affectés à Aubagne soient qualifiés de « gardiens de la boule ».
PYC
Réf : « le recueil des traditions et des spécificités de la Légion étrangère » n°008301/ COMLE/ EM/ SCEM du lundi 11 juillet 2005