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Samedi 29 juin, l'AALE de Puyloubier organisait comme chaque année en juin sa traditionnelle journée brochettes sous les platanes géants de l'Institution des Invalides de la Légion Etrangère.
Malgré une météo incertaine, mais qui nous a tout de même épargné, 120 amicalistes dont le Général LE FLEM et le Général PIQUEMAL se sont donné rendez-vous pour une journée de partage et de convivialité.
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Le 20 février 2024, l'AALE Puyloubier était en Assemblée Générale.
L'ouverture de l'AG à commencé avec l'entrée des drapeaux des différentes associations patriotiques présentes.
Samedi 13 janvier 2024, après 7 années d'interruption, l'Amicale de Puyloubier a de nouveau organisé un loto au profit des Pensionnaires de l'IILE.
Nous avons eu peur de ne pas pouvoir caser tout ce monde, le foyer devenant du coup un peu petit.
Environ cent vingt personnes étaient présentes donc une vingtaine de pensionnaires.
Cette année encore, l'Institution des invalides de la Légion Étrangère et l'Amicale de Puyloubier, commémorent l'armistice de 1918.
Partant de la Mairie de Puyloubier, drapeau en tête jusqu'au cimetière pour une courte mais solennelle cérémonie devant le monument aux morts.
Après les discours du Président de l'ACVG de Puyloubier Monsieur Philippe QUEFFELEC et du Maire Monsieur Philippe GUIGNIERI, il a été fait l'appel des morts de la commune suivi des dépôts de gerbes des participants.
La cérémonie s'est clôturée par un vin d'honneur offert par le Maire.
La densité de notre Assemblée Générale nous oblige à la rédaction d’un complément d’autant qu’il comporte quelques informations intéressantes.
Un mot sur le contenu de l’AG extraordinaire. Il s’agissait de créer officiellement la fonction de délégué dont la mission est de porter la bonne parole dans son secteur et notamment recruter des membres mais aussi de futurs pensionnaires de nos maisons Légion.
C’est le jeudi 16 mars 2023 dans la « salle des vertus » du village de Puyloubier que s’est déroulée l’Assemblée Générale ordinaire puis extraordinaire de l’AALE Puyloubier, du Pays d’Aix et de la Sainte Baume en présence du maire, Monsieur Frédéric GUINIERI, du Lt-Colonel Olivier MADONNA DIRIILE, du Lt-Colonel Franck JOSEPH DG du FELE et du CES (er) Jacques LORHO délégué de la FSALE pour notre secteur et qui représentait également le Major(er) PONCE Y NAVARRO empêché. Parmi les membres présents on distinguait le Général d’Armées (2S) Michel GUIGNON qui nous faisait l’honneur d’être une nouvelle fois présent malgré ses quelques soucis de santé et l’indisponibilité de son épouse qui devait le conduire. On notait aussi la présence du Général (2S) Louis PICHOT de CHAMPFLEURY ex COMLE et Président de la SAMLE et du Général (2S) Bruno LE FLEM Président du CA de la maison du Légionnaire accompagné de son Directeur le Cne (er) MICHON ainsi que Mr Georges LUVERA 1er Adjoint du Maire de Trets et de Mr Rémi CAPEAU élu aux ACVG d’Aix en Provence et de deux anciens DIRILLE les Lt-Col (er) Hervé JOUANNIC et son épouse Claire et Daniel BOUCHEZ membre de notre conseil d’éthique et de surveillance.
J’avais un camarade, un époux, un père, un frère un oncle, un cousin …… de meilleur il n’y en avait pas pour la cinquantaine de présents ce jeudi 23 février pour un ultime adieu à l’ex adjudant Peter BAILEY.
Venus d’Angleterre, du Centre de la France, du Bassin parisien, du Var et de notre Région c’est dans le cimetière du village de Puyloubier que nous nous sommes rassemblés accompagnés de plusieurs drapeaux : Vétérans de KOLWEZI, AALE de Puyloubier, AALE de la Loire, ANOPEX 43, ACVG Carnoux, « les vielles suspentes » pour déposer l’Urne de Peter dans notre caveau.
Le mardi 9 février, une petite délégation de l’Amicale s’est rendue à Auriol pour assister aux obsèques du pensionnaire Guy BREDA de la Maison du Légionnaire. Bien que n’étant pas membre de notre Amicale nous nous devions de lui témoigner notre reconnaissance pour nous avoir cédé notre caveau actuel ainsi que le monument du 11 éme et 12eme REI sis route de Saint Zacharie à Trets.
A l’invitation du Président de l’AALE de Nîmes : Le lieutenant-Colonel (er) Michel DEUTSCHMANN avec laquelle nous entretenons d’excellentes relations une petite délégation de notre Amicale : Le Président, le Vice- Président José HERRERA, le Major (er) Roland KRUG et deux Pensionnaires de l’IILE, Andras TOTH et Pierre POSTOLEC, s’est rendue au quartier Colonel de Chabrières pour la cérémonie au monument aux morts et le repas de clôture de leur Assemblée Générale.
Cette année encore le lundi 5 décembre nous avons rendu hommage dans la ville de Rousset au légionnaire Lionel HART, citoyen de cette commune, mort à 20 ans au Tonkin en 1885 et enterré dans le cimetière de ce village.
Cette année encore, ce jeudi 24 novembre l’Amicale forte d’une vingtaine de membres s’est rassemblée pour honorer la mémoire du Brigadier-Chef Czeslaw Francissek KOPANCZYK, brûlé vif lors du terrible incendie de la Sainte Victoire du 28 août 1989 qui traversa le Domaine Danjou et qui ravagea 5000 hectares.
Cette cérémonie, sobre mais néanmoins émouvante était présidée par le Lt-Colonel Olivier MADONNA DIRIILE en présence notamment du Lt-Colonel Daniel BOUCHEZ ex DIRIILE, des pensionnaires de l’IILE et d’une délégation des ACVG de Bouc-Bel-Air Mr Charles AZRA et André GUICHOT.
Dans sa prise de parole le Président rappela l’épisode tragique de ce terrible incendie devant Monsieur Jean CAZABONNE Pensionnaire de l’IILE témoin oculaire de cet événement et en donnant lecture du témoignage de l’Adjudant-Chef (er) Laurent PASCHOUD qui retrouva le corps.
En ce vendredi du 11 novembre l’Amicale de Puyloubier, du Pays d’Aix et de la Sainte Baume, était mobilisée car pour être reconnu avec fierté dans sa ville ou son village comme le préconise notre code d’honneur de l’ancien encore faut-il ne pas rester dans son lit douillet et écouter le clairon qui sonne pour la montée des couleurs. Aujourd’hui paradoxalement les braves gens font la grasse matinée et sont plus à l’écoute du Rap que de la musique qui marche au pas. Le conformisme a changé de camp.
C’est ainsi que depuis 8 heures du matin l’Amicale se trouvait en plusieurs endroits à la fois.
Alors qu’il n’avait que 7 ans, le petit Milton Erickson regardait son père qui essayait de faire rentrer un veau dans une étable. Le père tirait sur la corde mais le veau se cabrait et refusait d’avancer.
L’enfant éclata de rire et se moqua de son père, lequel lui dit « fais mieux, si tu te crois si malin ». Le petit Ericsson eut l’idée, plutôt que de tirer sur la corde, de faire le tour du veau et de lui tirer la queue. Aussitôt, par réaction, le veau poussa en avant et entra dans l’étable.
Passé la période de pandémie, nous avons repris le périple habituel du 2 novembre pour honorer nos défunts dont certains vestiges ont été sortis des limbes du passé grâce en partie par notre Amicale.
De gauche à droite: José Herrera Vice Président AALE, Le Président AALE, Mr Rémi CAPEAU élus anciens combattants AIX, Mr Christian BURLE Maire de PEYNIER, Lt-Col Olivier MADONNA DIRIILE, Mr Georges LAVERA 1er Adjoint de TRETS, Mme Annick BILOBRAN Présidente ADVULE, Général (2S) Michel GUIGNON, Major (er) Pierre JORAND et Colonel (er) Jean-Jacques NOIROT.
LIBERTE, un mot qui retentit tel un emblème depuis l'aube de l'humanité. Un mot qui a soulevé d'immenses passions et renversé des montagnes. Sous son nom des peuples se sont battus jusqu'au dernier et des flots de sang se sont déversés.
Et pourtant, aujourd'hui, même dans des pays libres et démocratique ou la liberté fut chèrement acquise par les générations précédentes, certains aspirent à la liberté.
J’ai parfaitement conscience avec ce titre de toucher au sacré, néanmoins, je partage un choc que j’ai reçu lors de l’exposition des 150 ans de la création de la médaille militaire à Saint-Etienne : « il y avait bien une femme de l’Armée française qui assista au célèbre combat des légionnaires à Camerone… ».
Un constat s’impose, parmi les 987 000 médailles militaires accordées et les 84 venues récompensées les mérites féminins il en est une qui recevait cette très honorable reconnaissance créée par Napoléon III : Madame Sophie-Caroline Tuvache, née Lucius en 1842, dont la magnifique citation suit : « Madame Tuvache, 134ème section de Troyes a reçu la médaille militaire en 1927 à l’âge de 84 ans. Ancienne cantinière, elle a participé à la campagne du Mexique. Elle était présente lors de la bataille de Camerone. »
Il n’est pas inintéressant de rappeler certains faits historique entre les commentaires d’événements actuels. Cela nous démontre que, si à certaines époques les enjeux et les préoccupations étaient différents, l’armée en général et la légion en particulier devaient s’adapter en permanence aux nouvelles menaces, comme elle le fait aujourd’hui.
D’aucun voudraient se préparer à la guerre d’hier (les nostalgiques) ou même à celle de demain (les progressistes), il s’agit de se préparer à celle d’aujourd’hui (les réalistes), sinon le réveil, s’il y en a un, serait brutal.
Ce fut le cas il y a plus d’un siècle à la frontière Algéro-marocaine, où les nostalgiques, style « on a toujours fait comme ça », s’enlisaient dans les sables du Sahara.
« La blague est quelque chose de Très sérieux. »
Winston Churchill
La guerre en Ukraine a mis en évidence les carences de la France en matière d’armement. Le chef de l’État pousse les industriels à produire plus vite, mais cette incitation aura du mal à être suivie de faits.
"C’est très simple, si on n’a pas envoyé beaucoup d’armes à l’Ukraine, c’est avant tout parce qu’on était à l’os !" Le constat dressé par l’ancien député Les Républicains de 1993 à 2022 François Cornut-Gentille, ancien rapporteur du budget défense à la commission du budget de l’Assemblée nationale, a de quoi inquiéter. La France s’est en effet retrouvée embarrassée lorsque la guerre en Ukraine a débuté. Qu’envoyer sur place alors qu’elle peine déjà à équiper ses propres soldats ?
Le nouveau Véhicule Blindé Multi- Rôles léger de l’armée de terre a fait connaissance avec le milieu désertique.
En mai, le Centre d’appui de préparation au combat interarmes – 51e régiment d’infanterie [CAPCIA-51e RI] du Mourmelon a reçu les quatre premiers Véhicules blindés multi-rôles légers [VBMR-L] « Serval » qui venaient alors d’être réceptionnés par la Direction générale de l’armement [DGA].
COVID : VACCINATION
Juste pour rappel, la campagne de vaccination pour les jeunes de 60 ans et plus vient de
commencer.
PYC
Le 1er régiment étranger de cavalerie franchit une nouvelle étape dans sa transformation SCORPION. Le 23 août dernier, les deux premiers JAGUAR sont arrivés au camp de Carpiagne faisant du 1er REC, le premier régiment des forces à être équipé de ce nouveau blindé ultramoderne de l'armée de Terre.
En ce samedi 1er octobre une dizaine de membres de l’Amicale avait répondu présent pour manifester notre amitié et notre soutien au Lt-Colonel (er) Bruno Carpentier écrivain membre de notre amicale et invité d’honneur du salon du livre de Trets. Il était accompagné de Mr Robert André avec qui il a écrit un ouvrage sur le père de ce dernier « de Sidi-Bel-Abbès à Aubagne ».
Mission accomplie pour les légionnaires du 2° régiment étranger de parachutistes (2e REP) impliqués dans l’exercice Manticore. Durant trois semaines, ceux-ci ont travaillé leur spécialité, le combat dans la profondeur par la 3° dimension, face à un ennemi à parité et dans un contexte d’engagement majeur. Un rendez-vous exigeant au cours duquel certains d’entre-eux ont expérimenté de nouveaux outils et modes opératoires générateurs d’effets dans les champs immatériels.
A proximité d’Aix en Provence, se trouve le camp des Milles devenue camp d’internement te de déportation entre 1939 et 1942. A ce titre notre Amicale est systématiquement conviée aux nombreuses cérémonies touchant à la mémoire de cette période.
Ouvert en septembre 1939 au sein d’une tuilerie, le camp des Milles connut un peu plus de trois ans d’activité et vit passé plus de 10 000 internés originaires de 38 pays, parmi lesquels de nombreux artistes et intellectuels.
Notre association a participé à un « devoir de mémoire » lors du 80° anniversaire des convois de déportation du camp des Milles vers Auschwitz (voir article précédent)
Lors de nos cérémonies commémoratives, du 14 juillet, 11 novembre voir Camerone, il n’est pas rare d’entendre certains parler de « devoir de mémoire », c’est pourtant une expression juridiquement très précise.
Ont-ils raison d’employer cette expression?
C’est quoi la solidarité à la légion étrangère ?
La nécessité de prendre en charge les légionnaires dans les moments difficiles, pour leur apporter assistance et confort et se substituer à une famille absente ou défaillante, est apparue très tôt à la légion étrangère. Car la légion étrangère constitue un « milieu social particulier », qui implique la conduite d’une « action sociale particulière ».
Dès le début de l’implantation de la légion étrangère sur « les possessions françaises dans le nord de l’Afrique» (futur Algérie), en raison du nombre de malades et de blessés, les premiers gestes de solidarité, donc d’action sociale, consistèrent à créer des centres de convalescence et de repos
Le premier fut créé à Alger, en 1834, à la « villa Abdel tif » sur les hauteurs de Mustapha. Il fut suivi par d’autres dans l’Oranais ou en métropole près de Marseille.
Dès 1874 fut mis en place, à Oran, un organisme destiné à faciliter l’échange d’habits civils et militaires entre les nouveaux engagés volontaires qui arrivaient et les libérables qui partaient. Il préfigurait l’organisation du futur « vestiaire des libérables », créé en 1946 et qui devait devenir le « vestiaire du légionnaire ».
En 1930 sont créés les centres de repos d’Arzew et de Salé (près de Rabat) au Maroc. Puis celui d’Auriol toujours en 1930 et celui de la Ciotat en 1950, près de Marseille.
Après la seconde guerre mondiale, une maison fut ouverte pour accueillir les invalides, d’abord à Crémieu, dans l’Isère, puis à Balme les Grottes. Mais ces actions étaient le plus souvent officieuses, car devant l’inaction des uns et des autres le légionnaire agit et la devise « Nécessitée faisant loi » motive souvent ses actions. Celles-ci furent entreprises au nom de la solidarité, par d’anciens de la légion et financées par eux même mais également par la légion étrangère financées par le truchement de « caisses noires » alimentées par les bénéfices des foyers ou la vente des produits des ateliers d‘artisanat d’art et des fermes de Khamisis et du Kreider exploitées par les légionnaires.